Marion Maréchal-Le Pen (FN) a livré mardi une charge contre l'abandon d'une créance de l'Etat pour renflouer «le moribond journal l'Humanité», face à laquelle le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a défendu la liberté de la presse comme cruciale pour la République.
«Le gouvernement de la République socialiste s'est surpassé en faisant adopter en douce un amendement prélevant 4 millions d'euros d'argent des contribuables pour renflouer une nouvelle fois le moribond journal l'Humanité. Cette mesure est scandaleuse, clientéliste et économiquement stupide», a lancé la députée du Vaucluse à la tribune avant la nouvelle lecture du projet de budget rectificatif 2013.
Le gouvernement a renoncé à une créance de 4 millions d'euros sur le quotidien l'Humanité, en grosses difficultés financières, via un amendement au projet de budget rectificatif voté par les députés en première lecture le 6 décembre.
Outre «un titre intimement lié au Parti communiste qui a successivement soutenu Staline, Mao, Pol Pot, la répression des dictatures communistes de l'Est pendant quarante-cinq ans, les attentats du FLN», la députée du parti d'extrême droite a dénoncé un journal «structurellement déficitaire qui ne vit que d'abondantes subventions publiques et demeure la publication la plus aidée de France en dehors même de cet abandon de créance».
Alors que la benjamine de l'Assemblée nationale n'était plus dans l'hémicycle, le ministre