Le sénateur (UMP) de l'Essonne et ancien-maire de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault a dénoncé les «purs mensonges» des leaders de l'opposition dans la commune qui l'accusent d'avoir mis en place un système d'achats de vote, mercredi dans un communiqué.
«Je ne me suis jamais soustrait à la justice, et je n'ai jamais mis en place de système frauduleux. Ce sont de purs mensonges pour me déconsidérer vis-à-vis des Corbeil-Essonnois», a indiqué l'élu qui fait l'objet d'une demande de levée de son immunité parlementaire par des magistrats parisiens, dans une instruction ouverte pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux ciblant les élections municipales organisées en 2008, 2009 et 2010 à Corbeil-Essonnes.
S'adressant à Carlos da Silva, député socialiste de la circonscription et Bruno Piriou, opposant historique et candidat de la liste citoyenne «Le Printemps de Corbeil-Essonnes», Serge Dassault a rappelé qu'il était à «la disposition» de la justice: «Je l'ai déjà prouvé.» Les accusations d'achat de vote «sont toutes fondées sur des faux témoignages pour me démolir et récupérer le contrôle de Corbeil-Essonnes, aux prochaines élections municipales», a-t-il indiqué. «Qu'il (Da Silva) arrête de dire que je peux tout acheter y compris mes mandats et l'impunité