Professeur(e)s Toc et Zoc, vous êtes les spécialistes mondiaux de toute situation. Que nous décryptez-vous cette semaine ?
Pr Zoc : Parlons couteaux dans le dos. Sans diffamer Jean-Marc Ayrault, il semble ne pas être parvenu, au moins pas encore, à faire du gouvernement un havre de paix, de sérénité et d'affection qu'il dirigerait au milieu du respect et de l'admiration générale. On croit volontiers que certains parient sur son échec.
Pr Toc : J'aimerais bien connaître ceux qui parient sur son triomphe : ainsi il y en aurait quand même qui ont le goût du risque, dans ce gouvernement. Mais les couteaux dans le dos rendent encore plus incompréhensible que ce pouvoir soit si prompt à reculer : c'est pourtant plus facile d'avancer, dans cette posture.
Pr Zoc : A droite, Nathalie Kosciusko-Morizet prend de plus en plus l'allure d'un hérisson à force que les couteaux se plantent partout sur elle. Elle croule sous les banderilles. Les poignards de ses amis crapauds vont finir par atteindre son épiderme de blanche colombe.
Pr Toc : Ce n'est rien à côté de ce que se sont mis Jean-François Copé et François Fillon.
Pr Zoc : Eux, ce n'était pas dans le dos.
Pr Toc : C'est l'art de la politique de continuer à faire face quand on en a plein le dos. Et c'est l'intérêt de la traversée du désert : un moment sûr où o