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Libération
Récit

L’UMP, force d’attraction naturelle des forces de l’ordre

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Plusieurs grands flics ou syndicalistes policiers se sont engagés en politique ces dernières années.
publié le 20 décembre 2013 à 21h26

Un ouvrier tête de liste PS aux élections européennes, c'est rare et ça fait grincer. Le syndicaliste CFDT Edouard Martin, héraut de la lutte des salariés d'ArcelorMittal de Florange, en a fait l'expérience cette semaine, au moment de confirmer sa candidature dans la région Grand Est. Perspective qui l'a poussé à abandonner au préalable ses mandats syndicaux. Mais qu'un policier s'engage à l'UMP, ça devient presque une habitude et ça ne surprend plus grand monde. Dernier exemple en date, le Figaro a révélé vendredi qu'Amaury de Hautecloque, ancien patron du Raid (2007-2013), était présent mardi à la convention sur la justice organisée par la Droite forte - le courant des ultras de l'UMP animé par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, qui confirment ce rapprochement. Hautecloque (lire Libération de mercredi), qui a notamment supervisé l'assaut contre Mohamed Merah avant d'être écarté cette année, occupe depuis septembre les fonctions de directeur des stratégies coopératives du groupe Covéa - 26 000 salariés dans l'assurance mutualiste. Il se sentirait désormais «libre» d'assumer publiquement ses convictions. Que personne n'imaginait à gauche.

Bronx. Dans la famille des grands flics ayant franchi le rubicon politique, l'ex-directeur sarkolâtre de la police nationale, Frédéric Péchenard, un ami d'e