Ce n'était pas sa journée. Nathalie Kosciusko-Morizet, dont la campagne pour les municipales à Paris était déjà difficile, est maintenant confrontée à la menace d'une liste dissidente à droite et à la colère de Jean-Louis Borloo, qui l'accuse de ne pas respecter l'accord UMP-UDI-Modem.
Premier acte d'un samedi calamiteux pour l'adversaire de la candidate socialiste Anne Hidalgo, maire adjointe de Paris: l'homme d'affaires Charles Beigbeder, évincé cette semaine de la deuxième place sur la liste de droite dans le VIIIème arrondissement, annonce sur BFM-TV, vouloir constituer une liste «libre et indépendante» dans la capitale, sur laquelle il s'exprimera plus précisément le 7 janvier. Les porte-parole de NKM stigmatisent alors cette initiative, accusant son auteur d'être au service «de ses propres ambitions», et appellent à l'unité.
Deuxième acte: cette unité est censée s'illustrer par la publication, en fin de matinée, d'une première liste de candidats UMP-UDI-Modem par NKM et les chefs de file des centristes dans la capitale, Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou au Modem, et Christian Saint-Etienne (UDI). Las! le président national de l'UDI, Jean-Louis Borloo, estime dans un communi