Tout se perd ! Le bon vieux facho d'antan, le fasciste à l'ancienne droit dans ses bottes qui édite des musiques nazies et déclare que «les chambres à gaz sont un détail de l'histoire», se fait rare. Des types comme Jean-Marie Le Pen, xénophobes, antisémites et fiers de l'être appartiennent désormais au passé.
Aujourd’hui, la nouvelle génération est timorée. A l’image de sa fille Marine qui d’un côté part valser en Autriche aux bras de néonazis et de l’autre veut attaquer tous ceux qui qualifieront son parti d’extrême droite. Un pas en avant, deux pas en arrière. Mais le pire de tous, la honteuse toute catégorie, c’est, à n’en pas douter, Dieudonné. Comment Jean-Marie a-t-il pu tolérer qu’une telle lopette lui demande d’être le parrain de sa fille ? Un type même pas capable d’assumer un salut nazi inversé, qui tente de nous faire croire qu’il s’agit d’un geste antisystème, d’un simple bras d’honneur. Ah la chiffe molle, la mauviette ! On dirait le docteur Folamour, transfuge nostalgique du régime nazi, retenant désespérément son bras quand celui-ci exécute malgré lui le salut hitlérien.
Dieudonné n'assume pas. Vingt ans qu'il tente de faire passer son antisémitisme pour de l'humour. Fils d'une mère bretonne et d'un père camerounais, Dieudonné aurait rêvé naître en 1940 dans la France du maréchal Pétain, une époque où l'on pouvait faire de belles quenelles, bien droites, pointées vers le ciel, sans aucune restriction. Comble de malchance, le jeune M'bala rencontre la g