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Rennes, Cholet : à chacun sa ville

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Nombreux terrains d’entente dans l’Ouest.
publié le 6 janvier 2014 à 21h36

Outre Grenoble, l'autre grande ville qui connaîtra en mars une alliance entre écologistes et représentants du Front de gauche, c'est Rennes. Et en Ille-et-Vilaine comme en Isère, ce sera sans les communistes. Les militants PCF ont fait le choix de repartir avec les socialistes. Les écologistes ont trouvé un accord autour de Matthieu Theurier, représentant d'EE-LV et de Valérie Faucheux, ancienne du NPA, pour le Front de gauche : du PG aux petites formations antilibérales. Parce qu'en Bretagne, il y a les critiques sur le modèle productiviste poursuivi par les socialistes au niveau régional depuis 2004. Parce qu'il y a aussi l'opposition commune au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes un peu plus au sud. «C'est aussi que les socialistes, la dernière fois [et aux régionales de 2010, ndlr] avaient refusé de fusionner avec nous, explique David Cormand. Depuis six ans, nos camarades ont construit d'autres alliances face à un PS hégémonique.»

Souvent, c’est derrière un sortant communiste - comme à Saint-Denis ou le Blanc-Mesnil - qu’écologistes et camarades de Mélenchon se retrouvent. Parfois, c’est contre un maire PS sortant qui ne veut pas faire de places à de - trop - petits partenaires écologistes qui trouvent dans le PG un allié local pour constituer une liste.

Et chez Mélenchon, c’est à Cholet qu’on a réussi à décrocher la seule tête de liste d’une ville de plus de 50 000 habitants. Ouverte aux écologistes, ils comptent titiller les socialistes et tente