Les médias européens se sont immédiatement emparés de la révélation vendredi, par Closer, d'une liaison prêtée au président français François Hollande avec l'actrice Julie Gayet, centrant leurs interrogations sur l'impact de cette affaire.
Faute de détails, la plupart se contentent de rappeler les précédents chez les présidents français ou optant, notamment en Italie, pour une approche légère et people de cette liaison présumée.
A Londres, le site internet de la BBC a bondi vendredi sur ces affirmations en les plaçant en dominante mondiale pendant quelques heures dans la matinée avant de les rétrograder en troisième titre international. Les journaux britanniques de samedi évoquent l'affaire en première page, même le très sérieux Financial Times qui, tout comme le Times, consacre à ces révélations un éditorial soulignant l'importance prise par cette affaire dans l'Hexagone.
Le Times s'amuse à publier une sorte d'agenda fictif du président en franglais, où celui-ci affirme: «Je suis le sexy, dirty chien!» Le FT, qui publie une photo de l'actrice en première page, prend dans un éditorial la défense du président français, qui doit pouvoir «manger ses croissants en paix». Moins charitable, le Daily Telegraph affirme que Hollande «fait face à une nouvelle crise»: «Avec une impopularité record, la dernière dont le président socialiste a besoin est un autre scandale d'alcôve». «Les liaisons ne sont pas