Première baisse de tension au sein de l'Alternative, ce rapprochement politique né, début novembre, entre le Modem de François Bayrou et l'UDI de Jean-Louis Borloo. La nouvelle formation de centre droit a connu des difficultés à la veille des fêtes de fin d'année. «Le problème, ce n'est pas qu'il y ait des problèmes, mais c'est de les régler», minimise l'ancien ministre de l'Ecologie. «La moutarde lui est effectivement montée au nez», corrige un député UDI.
Agacement. Premier motif d'agacement pour Borloo : les listes parisiennes aux municipales. Début décembre, au bout d'une journée de discussions, il était parvenu à jeter les bases d'un accord entériné dans son bureau de l'Assemblée nationale entre l'UDI, la numéro 2 du Modem, Marielle de Sarnez, et Nathalie Kosciusko-Morizet, la chef de file UMP à Paris. Seulement, quand NKM et Marielle de Sarnez ont dévoilé la composition de leurs listes deux semaines plus tard, Borloo a eu la mauvaise surprise de constater que le résultat ne correspondait pas à ce qui avait été topé devant lui. Au grand agacement également du Nouveau Centre d'Hervé Morin, une des composantes de l'UDI, qui s'estimait floué. «Il est clair qu'elles ont alors conclu un accord dans notre dos», s'énerve un proche de Jean-Louis Borloo. «Il y a eu des tensions normales dans toute discussion électorale», tempère Marielle de Sarnez. «Nous en sommes revenus aujourd'hui aux bases de l'acco