Le cap avait clairement été fixé à la fin d’une année 2013 délicate. L’amorce de la reprise en main se ferait dans un premier temps lors des vœux télévisés du 31 décembre. Sous le feu des critiques pour ne pas livrer de ligne claire dans la lutte contre le chômage et pour le retour à la croissance, François Hollande a alors confirmé, sans aucune ambiguïté, qu’il assumerait en 2014 une politique sociale-démocrate. Une façon de trancher dans le vif et de relancer une présidence chahutée. Le deuxième acte de la reconquête était logiquement programmé au 14 janvier, date de la conférence de presse présidentielle durant laquelle le chef de l’Etat devait notamment préciser le contenu du pacte de responsabilité proposé aux entreprises. Aujourd’hui, difficile de ne pas admettre que les choses se sont un peu compliquées.
Figure publique. Certes, officiellement, la stratégie reste la même, avec l'intention affichée tout le week-end de maintenir cette même parole politico-économique et d'essayer avant tout de répondre aux réelles préoccupations des Français quant à leur vie quotidienne. Mais la révélation, hier soir, par le Parisien selon laquelle Valérie Trierweiler avait été hospitalisée vendredi, suite aux indiscrétions de Closer sur la relation présumée de François Hollande avec la comédienne Julie Gayet, vient changer la donne. Jusque-là, le Président avait su réagir comme il le fallait. En regrettant justement les atteintes à