«20% de la pollution aux particules fines de la région parisienne est générée par le périphérique. [La réduction de la vitesse de 80 km/h à 70 km/h, ndlr] aura une influence sur 5%. […] 100 000 personnes sont «impactées» par le bruit. […] Lorsque vous diminuez de 10 km/h la vitesse la nuit, vous avez une chute spectaculaire de la mortalité, de l’ordre de 23%.»
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier sur RTL, le 10 janvier.
INTOX. Le ministre des Transports a l'esprit d'équipe. Interrogé sur l'impact de la baisse de vitesse sur le périphérique, le 10 janvier sur RTL, Frédéric Cuvillier encense la décision prise par ses collègues de l'Intérieur et de l'Ecologie à la demande du maire de Paris. Pour prouver le bien-fondé d'un passage de 80 à 70 km/h - la limite en vigueur depuis vendredi matin -, il se lance dans une démonstration en trois points. 1) La pollution. Selon le ministre, «20% de la pollution aux particules fines de la région parisienne est générée par le périphérique». Il assure qu'une diminution de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée «aura une influence sur 5%» de ces émissions. 2) Le bruit. Cette gêne, qui incommode «100 000 personnes», serait désormais réduite. 3) Les accidents. «Lorsque vous diminuez de 10 km/h, notamment la nuit, la vitesse, vous avez une chute spectaculaire de la mortalité, de l'ordre de 23 à 25%», croit savoir Frédér