Menu
Libération

Première dame, une pratique qui devrait «être bannie» selon Rebsamen

Article réservé aux abonnés
Hollande, le social-démocrate?dossier
Le sénateur-maire de Dijon déplore la «violence» de l'épisode «Closer» et plaide pour une suppression de ce statut et des pratiques «surannées, désuètes» qui l'accompagnent.
François Rebsamen, le 25 octobre 2013 à Dijon (Photo Jeff Pachoud. AFP)
par AFP
publié le 14 janvier 2014 à 8h37
(mis à jour le 14 janvier 2014 à 11h13)

François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat et proche du chef de l'Etat, a souhaité mardi la disparition de la notion de «première dame» de France, pratique «surannée» qui doit «être bannie». Sur RTL, le sénateur-maire de Dijon a jugé que l'épisode Gayet-Closer-Trierweiler - dont il a déploré «la violence» et qui l'a «choqué» - devait faire repenser ce rôle. «Il y a une réflexion que doit avoir le président de la République sur le rôle et la place de la personne avec laquelle il vit, ce qu'on appelle, parce que c'est le cas, la première dame de France.»

«Je pense qu'il n'y a pas de première dame en France. Ce sont des pratiques surannées, désuètes, et qui devraient être bannies. […] D'ailleurs lui-même, à un moment, l'avait dit», a relevé Rebsamen à propos de son ami François Hollande, dont il fut le numéro 2 au PS. «On élit une personne et puis, après tout, cette personne, elle vit seule, elle est célibataire, elle peut vivre avec un autre homme, une femme. Ça n'intéresse pas, ça ne doit pas interférer.»

«Ça veut dire qu'il ne doit pas y avoir de première dame, c'est fini», a-t-il insisté. Donc disparition du bureau, du secrétariat du conjoint ? «Bien sûr», «ce serait une avancée de la démocratie». Connaissait-il la liaison placardée en une par Closer ? «Non». Y a-t-il eu des failles dans la sécurité présidentielle ? «Non». Enfin, croit-il à un