Après la conférence de presse de François Hollande, la classe politique a largement réagi. Du côté des socialistes, pas de surprise, on soutient la parole présidentielle. Ainsi, Claude Bartolone (photo DR), président de l’Assemblée, a dit dans un communiqué :

Même son de cloche chez le chef de file des socialistes au Palais-Bourbon, Bruno Le Roux : «Pour ceux qui en doutaient, le Président est apparu tel qu'il est : décidé, offensif et tenace, négligeant l'accessoire pour aller à l'essentiel, le destin de la France.»
Chez les alliés du gouvernement, on fait aussi le service après-vente. Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de Gauche (PRG), a estimé : «Le président de la République a fixé un cap historique vers un nouveau compromis économique et social (...) Ce nouveau compromis social est inédit, à la hauteur des ruptures engagées par les gouvernements de gauche en 1936, en 1945 et en 1981».
Interrogée par l'AFP dans les couloirs de l'Assemblée, Barbara Pompili,
coprésidente des députés écologistes, s'est montrée moins convaincue
: «Il y a encore beaucoup de flou sur ce pacte et notamment son financement. Il faudrait que les partenaires sociaux soient associés. Nous restons sur notre faim sur la transition énergétique, qui doit etre l’alpha et l’omega de la reprise economique. Par ailleurs il y a eu des points intéressants soulevés sur la décentralisation, la fin de vie, l’éducation»
Quant à Nicolas Dupont-Aignan (Debout la Républiq