Le sénateur (UMP) de Seine-Saint-Denis Philippe Dallier, auteur en 2008 d'un rapport parlementaire sur le sujet, se réjouit de la déclaration du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en faveur de la «suppression des départements de la première couronne» parisienne.
«La fusion des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne est la seule solution pour simplifier le mille-feuille territorial. A partir du moment où nous avons créé la métropole du Grand Paris, la conservation, à l’intérieur, de départements qui se superposent aux communes et aux conseils de territoire ne tient pas la route. C’est sur le périmètre de la métropole que l’on doit mener les politiques sociales qui relèvent aujourd’hui des départements.
«Je ne vois pas en quoi cette réorganisation entraînerait une dégradation des services publics. Quels sont aujourd’hui les services de proximité des départements en région parisienne ? Les collèges ? Ce n’est pas une politique de proximité puisque la région s’occupe des lycées, et elle est encore plus lointaine. Les politiques sociales ? Dans mon département, la Seine-Saint-Denis, on passe des conventions avec les communes pour qu’elles suivent les allocataires du RSA. Par contre, ce conseil général n’a plus les moyens de subventionner les équipements culturels ou sportifs, car il est noyé par le coût de ses politiques sociales. L’injustice est plutôt là. La qualité du service public doit être la même partout, dans l’espace de la métropole, avec une