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Les écolos «favorables à la disparition des départements»

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Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-les Verts, a présenté ses vœux à la presse, répétant «assumer» la participation de son parti au gouvernement.
Emmanuelle Cosse, lors de ses vœux à la presse, ce jeudi. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
par Rémi Clément
publié le 16 janvier 2014 à 17h38

Assumer leur place dans la majorité sans donner de chèque en blanc aux socialistes et à François Hollande. Devant les journalistes réunis pour les vœux à la presse d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), Emmanuelle Cosse, qui vient d'être élue à la direction du parti, s'est livrée à l'exercice difficile de commenter l'accélération sociale-démocrate opérée par le président de la République.

La secrétaire nationale a rappelé d'emblée la position des écologistes, «partenaires loyaux, fidèles mais exigeants du gouvernement». Au pouvoir, les Verts «changent les choses. […] La loi sur le logement de Cécile Duflot, ou le travail de Pascal Canfin sur le développement en sont la preuve». Pas de raison donc pour l'instant de considérer un départ du gouvernement. Les écologistes n'en brandissent même pas la menace.

2014, année de l’écologie ?

Pour autant, ils n'accepteront pas tout sans broncher. «Nous ne participons pas au gouvernement pour l'austérité mais pour un pacte écologique, comme nous n'y participons pas pour la compétition mais pour la solidarité», lance Emmanuelle Cosse. En clair, pour faire des économies, le regard du gouvernement ferait mieux de se tourner vers les niches fiscales «anti-écolos» et autres «projets inutiles» que sont l'EPR ou le méga projet ferroviaire Lyon-Turin que vers le modèle social français. «Et je ne v