Menu
Libération
récit

Mélenchon et Laurent se reparlent... un peu

Article réservé aux abonnés
Les deux chefs du Front de gauche se retrouvaient vendredi, pour aplanir leurs différends.
Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, le 17 janvier 2014 à Paris. (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 17 janvier 2014 à 21h26
(mis à jour le 19 janvier 2014 à 18h35)

Cela fait deux heures et demie que responsables communistes et mélenchonistes échangent à huis clos dans un restaurant du parc des Buttes-Chaumont, vendredi matin à Paris. Jean-Luc Mélenchon descend les escaliers en trombe, fend la troupe de photographes qui attendent de le cueillir en bas puis éconduit micros et caméras rameutés pour mieux dramatiser l'enjeu de la réunion… Mais le patron du Parti de gauche (PG) ne pipe mot. «Je ne les abandonne pas ! Les autres vont parler !» lance-t-il. Son équipe explique qu'un «déjeuner» avec un «éminent socialiste» l'oblige à sécher la fin de la rencontre. Mélenchon se tient surtout à son principe : pas de «photo commune» entre lui et le patron du PCF, Pierre Laurent. Il ne veut pas «brouiller» son message et «participer à la confusion». Mais quelle faute le chef des communistes a-t-il commis pour être ainsi traité ? S'être engagé depuis cet été dans des discussions puis un accord PCF-PS de premier tour à Paris aux municipales.

Séparés. Trente minutes plus tard, les délégations se présentent séparées. Laurent évoque un «climat serein». Au PG, Eric Coquerel insiste sur une «vraie discussion politique». A deux mois des municipales et quatre des européennes, les deux hommes parlent toujours de «crise» pour qualifier l'état de la gauche radicale.

Pour la réconciliation et de nouvelles embrassades, on attendra. Pour un accord