Jean-François Copé s'est à nouveau justifié mercredi du soutien apporté par l'UMP qu'il préside au centriste François Bayrou à Pau, assurant qu'il ne s'agissait nullement d'investiture, mais qu'il fallait «avoir le dos rond». Sur RTL, le patron du premier parti d'opposition, qui s'est aussi expliqué sur ce soutien très critiqué dans une lettre adressée à ses militants, a déclaré : «j'ai toujours dit combien je souhaitais qu'à Pau, il y ait un candidat de l'UMP et qu'en aucun cas ce soit François Bayrou, qui a contribué très fortement à la victoire de François Hollande, qui soit notre représentant».
Le dirigeant centriste (9,13% des voix à la présidentielle) avait, dans l'entre-deux tours de 2012, fait le choix du socialiste. «Nous avons donc investi», a poursuivi Copé, «un candidat, Eric Saubatte, lequel m'a échappé d'une certaine manière» en rejoignant, d'accord «avec tous les militants de l'UMP», la liste du président du MoDem. «J'en ai pris acte sans aucun plaisir, il n'y aura aucune investiture pour François Bayrou», a poursuivi Copé.
«Ca fait aussi partie de ma mission d'être aux côtés de mes amis sur le terrain, y compris quand c'est difficile», a poursuiv