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Libération
Reportage

Marine Le Pen bataille en Seine-et-Marne

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La leader du FN crie au complot après les révélations dans «Libé» du frontiste repenti de Meaux.
Marine Le Pen pose avec des militantes de Seine-et-Marne à la permanence du Front National de Seine-et-Marne à Melun. (Photo Vincent Nguyen (Riva Press) pour Libération)
publié le 23 janvier 2014 à 20h26
(mis à jour le 24 janvier 2014 à 10h04)

Permanence du Front national à Melun en Seine-et-Marne, mercredi soir. Comme on guette une idole, une cinquantaine de militants attendent Marine Le Pen, coincée dans les embouteillages. Libération du jour en main, certains commentent à voix basse les confessions de l'ex-directeur de campagne de la tête de liste FN à Meaux, qui a quitté ses fonctions et ce parti quand il a été confronté à son «amateurisme» et à des propos racistes, homophobes et antisémites heurtant ses «valeurs». La candidate investie à Meaux, Béatrice Roullaud, qui n'avait pas souhaité répondre à Libération, est dans la salle avec d'autres têtes de liste. «Vous enregistrez ?» s'inquiète le secrétaire départemental du mouvement auprès de trois journalistes. «De nos jours…» ajoute-t-il d'un air entendu. Méfiance.

«Copé». La patronne du FN est venue soutenir les candidats aux municipales du département. Quinze têtes de liste y ont été investies. Deux seulement sont bouclées. Pour sept autres, c'est «jouable», selon le FN - dont Meaux, où il manque «neuf personnes». «Nous avons en Seine-et-Marne quelques espoirs très sérieux, y compris de victoire», a fanfaronné Le Pen. Cette dernière est revenue sur ce qu'elle appelle «l'affaire qui a agité le boboland