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Unité de façade à l'UMP avant les grandes bagarres pour 2017

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Au conseil national, samedi, on a évité les sujets qui fâchent. L'absence d'Alain Juppé, qui juge le projet du parti trop libéral, a été remarquée.
Jean-François Copé lors de la convention de l'UMP sur les élections municipales le 23 janvier 2013 à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 25 janvier 2014 à 15h46
(mis à jour le 25 janvier 2014 à 16h43)

A plusieurs semaines d’échéances électorales cruciales pour l’UMP, le parti a affiché samedi son unité lors d’un conseil national à Paris, même si la bataille pour la primaire pré-présidentielle est déjà dans toutes les têtes, avec Nicolas Sarkozy en absent omniprésent.

Salle de l'Equinoxe à Paris (XVe), plusieurs centaines de cadres, élus, représentants locaux de l'UMP, sur les quelque 2 000 qui composent son «parlement», participaient à cette journée au programme intense.

Outre la présentation des grandes lignes d’un programme d’alternance, d’une «charte des bonnes pratiques» pour les municipales, l’UMP a créé une haute autorité pour veiller à l’organisation et au bon déroulement de sa primaire pour 2017, présidée par la juriste Anne Levade.

Soucieux de faire oublier les tumultes de l’hiver dernier, catastrophiques en termes d'image, presque tous les ténors du parti, copéistes, fillonistes, non-alignés, étaient présents, dans une atmosphère consensuelle comme l’a montré l’approbation, avec des scores soviétiques, des sujets soumis au vote de l’assemblée: 91% pour le projet, 90% pour la haute autorité, 88% pour la commission des statuts, 91% pour les listes municipales, 74% pour les européennes...

Outre Jean-François Copé, président de l’UMP, il y avait Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin, Luc Chatel, Brice Hortefeux, Valérie Pécresse, Bruno le Maire, Claude Guéant... L’ancien Premier ministre François Fillon, François Baroin et Nathalie Kosciusko-M