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Décryptage

Hollande rompt (aussi) avec le statut de première dame

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La rupture présidentielle termine l’affaire «Closer» et pourrait marquer la fin du rôle officiel et archaïque de «femme du chef de l’Etat».
Valérie Trierweiler à Paris, le 11 septembre 2013. (Photo Sebastien Calvet pour Libération)
publié le 26 janvier 2014 à 21h16

Seize jours pour mettre des mots sur une rupture. Depuis samedi, 18 h 48, François Hollande et Valérie Trierweiler ne forment plus un couple. La séparation de l'intime et de l'officiel, emberlificotés depuis le 10 janvier, est prononcée. La «clarification» promise par le président de la République lors de sa conférence de presse, alors que se profilait une visite d'Etat aux Etats-Unis le 11 février, s'est conclue jeudi, lors d'un déjeuner entre François Hollande et Valérie Trierweiler. Ils se sont mis d'accord sur les modalités de leur séparation, et se seraient quittés «en bons termes» selon une proche de l'ex-première dame, citée par l'AFP. Mais c'est en solo que le Président a fait son annonce.

Une déclaration à titre privé

Que faire, que dire pour clôturer l'affaire ? En ce samedi après-midi grisailleux de janvier, François Hollande décroche son téléphone et appelle la chef du service politique de l'Agence France Presse. Il s'exprime «à titre personnel» puisque, dit-il, il s'agit de «[sa] vie privée». La suite est d'une infinie maladresse : «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler.» L'AFP lâche son bulletin «exclusif». Avalanche de tweets. Les chaînes d'information en continu, qui font le pied de grue depuis des heures devant l'Elysée et la résidence de la Lanterne, à Versailles, vont mouliner jusqu'au bout de la nuit…

Valé