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Chômage : la droite est furax

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De Jean-François Copé à Marine Le Pen, les chefs de file de droite ont réagi avec humeur à l'annonce des chiffres du chômage. Quant au PS, il serre les rangs.
La courbe du chômage pour 2013 est loin de s'être inversée. (Photo Fred Dufour. AFP)
par AFP
publié le 27 janvier 2014 à 19h46
(mis à jour le 27 janvier 2014 à 20h15)

Le président de l'UMP, Jean-François Copé (photo AFP), a demandé lundi que le ministre du Travail Michel Sapin «quitte ses fonctions», après l'annonce de «l'échec» de la non inversion de la courbe du chômage en 2013.

«Je trouverais tout à fait légitime que le ministre du Travail, qui ne cesse Jean-François Copé au cours de la conférence de l'UMP en vue des municipales, le 23 janvier 2014 à Paris.de multiplier les circonvolutions pour expliquer l’inexplicable, quitte ses fonctions, marquant ainsi que ça a du sens de se sentir responsable de son échec»

, a déclaré Jean-François Copé sur BFMTV.

«François Hollande avait indiqué le 15 septembre dernier qu'il entendait rendre des comptes aux résultats de cette année 2013», a souligné le dirigeant de l'UMP. Pour lui, «la moindre des choses est qu'un geste fort soit fait pour montrer au moins une fois une responsabilité de ce gouvernement».

La présidente du Front National Marine Le Pen (photo AFP) a jugé à son tour que la non inversion de la courbe du chômage en 2013 mettait fin à un

«sketch grossier»

d’une

«hypothétique»

inversion promise par François Hollande.

«L’augmentation du chômage en décembre 2013 (+10 200 pour la seule catégorie A) met donc fin à ce sketch grossier, rejoué tous les mois depuis un an, d’une hypothétique inversion de la courbe du chômage»

, a réagi Marine Le Pen dans un communiqué.

«Tant que la politique économique de la France restera la même, c'est à dire l'eurostérité couplée à un ultra-libéralisme débridé, ni la croissance ni le chômage ne s'amélioreront», a-t-elle ajouté.

Pour le Parti socialiste au contraire,

«l’évolution du chômage (...) montre un mouvem