Le cas du député socialiste Malek Boutih, qui a reproché à Jean-Marc Ayrault d'être «un peu le poids mort de la gauche», va être discuté au bureau national (exécutif) du Parti socialiste, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a fait cette annonce mardi matin lors de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, à laquelle Malek Boutih ne participait pas. Il est «probable» que le bureau national décidera de sanctions, mais «pas forcément ce soir», a estimé un député.
Avant l'arrivée du Premier ministre à cette réunion, Harlem Désir a jugé les propos du député de l'Essonne «inadmissibles» et a été applaudi, a rapporté un député à l'AFP. Le premier secrétaire a aussi évoqué le contexte préélectoral dans lequel ces propos intervenaient, selon un autre député. Malek Boutih, s'exprimant samedi au Talk Orange-Le Figaro, avait aussi estimé que l'équipe gouvernementale manquait de «réactivité» après les annonces de François Hollande sur le pacte de responsabilité.
En novembre, l'ancien président de SOS Racisme avait déjà plaidé pour un changement «d'urgence» de Premier ministre, ce qui lui avait valu les remontrances du premier secrétaire, mais aucune sanction n'avait été prise par le bureau national.
Confirmant que «le cas de Male