«Les effectifs parisiens sont restés stables.»
Nathalie Kosciusko-Morizet, mercredi, lors du premier débat télévisé de la campagne parisienne, sur LCI
«Le gouvernement auquel vous avez appartenu a supprimé 1500 policiers de 2009 à 2012.»
Anne Hidalgo, mercredi sur LCI lors du même débat
INTOX. «Un mensonge cent fois répété ne fait pas une vérité». Sans surprise, le premier débat télévisé des municipales parisiennes, mercredi soir, s'est englué dans un bourbier statistique, Nathalie Kosciusko-Morizet dénonçant les mensonges de sa concurrente Anne Hidalgo à propos de la fonte des effectifs policiers à Paris sous Nicolas Sarkozy. «Le gouvernement auquel vous avez appartenu a supprimé 1 500 policiers de 2009 à 2012», assure la candidate PS. «Les effectifs parisiens sont restés stables», rétorque NKM. Comme un air de déjà-vu.
DESINTOX. Depuis décembre dernier, on entend deux sons de cloche sur le sujet. L'équipe d'Anne Hidalgo assure que la droite est responsable de la hausse de la délinquance parisienne en raison de 1 500 suppressions de policiers à Paris depuis 2009, du fait de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Une estimation qui a été corroborée par le préfet de police qui a évoqué le chiffre de 1 500 suppressions de postes à Paris intra-muros (dont quelque 1 200 gardiens de la paix) lors du Conseil de Paris le 16 décembre. Interrogée par Désintox, la préfecture de police de Paris donne le détail des chiffres.
Mais voilà, à droite, NKM martèle que les effectifs sont stables sur la période. Elle s'appuie notamment sur Frédér