La tentation était trop forte : le parti de Jean-François Copé y a cédé sans états d'âme. Oui, les Français doivent le savoir, ce gouvernement socialiste cherche à imposer à leurs enfants une funeste idéologie fondée sur l'affreuse étude du genre. «L'égalité entre les hommes et les femmes est un combat majeur. Mais c'est un combat que nous ne gagnerons pas par la négation de l'altérité sexuelle. […] Il est temps pour le gouvernement de rassurer les enseignants et les familles, en prenant ses distances avec les idéologues les plus jusqu'au-boutistes», écrit Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP. Réagissant mardi au mouvement de boycott dans certaines écoles de sa ville de Meaux, l'une des plus touchées, Copé a dit «entendre l'inquiétude des familles» et appelé Vincent Peillon à «clarifier ses intentions». Avant de cautionner ainsi les «inquiétudes», le maire de Meaux a toutefois pris soin de «condamner fermement l'appel au boycott de l'école, qui s'apparente à une manipulation, lancé par des personnes cherchant clairement à affoler les parents d'élèves».
«Venin». Précaution dont ne s'embarrasse pas Christian Estrosi. Selon lui, Vincent Peillon se serait «écarté des valeurs de l'école» en y introduisant «un venin qui peut déstabiliser les enfants». Même Nathalie Kosciusko-Morizet, la moderne et branchée, y est allée mercredi soir de son petit couplet sur la néfaste