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reportage

A Ajaccio, UMP et PS bord à bord

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La droite vise la cité tenue par le maire socialiste Simon Renucci. Un scrutin qui s’annonce serré.
publié le 7 février 2014 à 21h16
(mis à jour le 10 février 2014 à 12h04)

Un jeune député de droite contre un maire socialiste briguant un troisième mandat. Un choc de générations et une bataille à couteaux tirés. A Ajaccio, l'UMP mise sur Laurent Marcangeli, 34 ans, pour inscrire la cité impériale sur la liste des villes que la droite pourrait reconquérir. Il y a deux ans, le jeune conseiller général avait battu aux législatives le maire PS de la ville, Simon Renucci, de 300 voix. Il se verrait bien investir en mars la «maison carrée», l'hôtel de ville de la capitale régionale. «La partie va être serrée mais jouable,estime le député de Corse-du-Sud à 32 ans. Sur l'ensemble de la circonscription, je n'ai battu le sortant, Simon Renucci, que de 300 voix. Et sur la seule ville d'Ajaccio, je l'ai devancé de près de 900 voix.» Face à un édile au bilan contesté par ses adversaires, la droite, qui a longtemps régné sur Ajaccio avec le Comité central bonapartiste (CCB), nourrit un espoir de reconquête.

Clientélistes. Simon Renucci, issu des rangs du PS et fondateur de Corse sociale-démocrate, qui avait alors gagné contre un autre Marcangeli (parent éloigné du premier) en dénonçant les pratiques clientélistes de son adversaire, se voit aujourd'hui accuser des mêmes maux. «Les dépenses de frais de personnel sont passées de 53% à 66%. Il y a plus d'employés municipaux que sous Marcangeli, alors que l'intercommunalité a été mise en place», assure Laurent Marcangeli. Et de dénoncer la taxe sur les ordures