D'un président de la République, Jean-François Copé n'a guère pour l'instant que l'impopularité. Avec 19% d'opinions favorables à en croire TNS Sofres (1), il fait très exactement jeu égal avec l'actuel locataire de l'Elysée – lui-même au plus bas historique pour un Président de la Ve République. Autre chiffre peu flatteur pour l'actuel patron administratif de l'UMP : plus d'un an après le yalta de façade qu'il a signé avec François Fillon, seuls 36% (+1 point) des Français jugent, selon le dernier baromètre du Cevipof (2), que le parti qu'il a la tâche d'animer incarne le mieux l'opposition de droite. Pire, ils sont désormais autant à considérer que cette mission est d'abord remplie par le FN (+3 points). D'autant plus inquiétant que dans le même temps, 34% des Français estiment, d'après Ipsos (3), que le parti d'extrême droite incarne une alternative politique crédible au niveau national et qu'il propose des solutions réalistes. Chez les sympathisants de l'UMP, cette proportion grimpe à 40%. Un pic d'alerte qui devrait pouss
Analyse
Le jeu dangereux de Jean-François Copé
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Jean-François Copé au cours de la conférence de l'UMP en vue des municipales, le 23 janvier 2014 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 11 février 2014 à 8h19