Menu
Libération

Pour Jean-Luc Mélenchon, le Front de gauche n'est pas fini

Article réservé aux abonnés
Le co-président du Parti de gauche concède cependant être «devenu un peu méfiant et moins naïf» vis-à-vis de son partenaire communiste.
Marie-George Buffet, entre Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, lors de la campagne présidentielle en mars 2012 à Paris. (AFP)
par
publié le 16 février 2014 à 19h19
(mis à jour le 16 février 2014 à 19h21)

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a concédé être «devenu un peu méfiant et moins naïf» vis-à-vis de son partenaire communiste après les dissensions récentes entre les deux partenaires du Front de gauche, démentant toute remise en cause de cette formation.

Dimanche, lors d'un conseil national du parti (parlement), le PG, las des «contradictions» stratégiques de son partenaire communiste sur les municipales, a exigé que cela ne se reproduise pas à l'avenir et lui a demandé de s'engager «à présenter des listes autonomes aux élections cantonales et régionales de 2015». Il a aussi lancé, sans attendre le PCF, les grandes lignes de sa campagne aux européennes.

Pour les listes européennes, «je ne sais pas ce que vont faire les communistes, j'espère qu'ils veulent faire des listes Front de gauche et qu'ils ne vont pas nous proposer de faire des listes avec les socialistes !», a déclaré M. Mélenchon lors de l'émission BFM Politique (BFMTV/Le Point/RMC).

Vous en doutez? «Je suis un peu méfiant, parce que (à) Paris je ne m'attendais pas que les communistes nous abandonnent pour partir avec les socialistes (...) Ensuite quand ils disent quelque chose ils ne le respectent pas. Ils m'avaient dit qu'ils enlèveraient les logos (du FG sur les affiches de campagne d'Anne Hidalgo, ndlr) et ils ne le font pas. Donc je suis devenu un peu méfiant et moins naïf», a-t-il assuré.

Alors qu'on lui demandait si le Front de gauche, c'est fini, il a répo