Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP, jeudi, sur i-Télé.

INTOX. Guillaume Peltier sur un plateau de télé, c'est la garantie d'avoir droit à une «proposition très concrète» qui va révolutionner la France. Le jeune (37 ans) vice-président de l'UMP, ultrasarkozyste co-fondateur de la Droite forte, l'un des principaux courants du parti d'opposition, adore se poser en représentant de la «nouvelle génération», celle qui n'a pas peur de renverser la table et de briser des tabous, à grands renforts de propositions fracassantes - et parfois totalement absurdes, ce qui lui vaut d'être un habitué de la rubrique Désintox. Rien d'étonnant, donc, à le voir faire une nouvelle «proposition très concrète», jeudi, sur i-Télé, au moment d'évoquer l'action syndicale. «Il nous faut totalement changer le système dans ce domaine comme dans tant d'autres», avance l'ex-professeur d'histoire-géographie, qui préconise que l'on «supprime l'ensemble des subventions publiques - 5 milliards d'euros par an ! - qui sont attribuées à toutes ces organisations, qu'elles soient patronales ou salariales.»

DESINTOX. Avec Guillaume Peltier, les économies sont toujours évidentes. Un peu trop, même. Ainsi, le responsable se pique désormais de vouloir couper les 5 milliards de subventions publiques accordées chaque année aux syndicats. Sauf que le co-vice-président de l'UMP (il y en a 19 autres…) est proche du n'import