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Le soutien gouvernemental aux régions agace grandes villes et départements

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La deuxième loi de décentralisation inquiète les représentants des départements de droite et des grandes villes, qui craignent le transfert vers les régions de trop de prérogatives.
Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l'’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique, à Matignon le 17 juillet. (Photo Laurent Troude pour Libération)
par AFP
publié le 19 février 2014 à 21h04

Les grandes villes d’une part et les départements gérés par la droite d’autre part se sont inquiétés mercredi de l’ampleur des prérogatives que le gouvernement entend confier aux régions dans la 2e loi de décentralisation.

Après la réception par Jean-Marc Ayrault mardi de l'Association des régions de France (ARF), la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu avait déclaré que le nouveau texte prévoirait «un maximum de transferts» aux régions en matière économique et d'emploi, et dont, peut-être, celui des pôles de compétitivité, souvent établis dans les grandes agglomérations.

Dans un communiqué commun, l'Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) et l'Association des communautés urbaines de France (ACUF) «demandent à être, sans délai, parties prenantes du processus de concertation engagé par le gouvernement». Elles «restent plus que jamais favorables au renforcement du couple régions/grandes agglomérations, têtes de réseau du développement économique».

De leur côté, les présidents de conseils généraux de la Droite, du Centre et des Indépendants (DCI) «sont inquiétés par les conclusions issues de la réunion entre l'ARF et et Jean-Marc Ayrault».

Selon un communiqué, ils «entendent manifester leur mécontentement de manière formelle : ils ne deviendront pas une collectivité de seconde zone, vis-à-vis de laquelle les régions se verraient confirmer de manière exclusive, non seulement la compétence économique mais aussi