La relation écolo-socialiste risque de nouveau de tanguer au lendemain de la manifestation anti-Notre-Dame-des-Landes qui a gravement dégénéré samedi. Ce dimanche, Jean-Marc Ayrault exige de ses alliés d'Europe Ecologie-Les Verts qu'ils «sort[ent] de l'ambiguïté».
«Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d'aménagement différé dédiée à l'aéroport, ndlr), organisateurs délibérés de ces violences», déclare le Premier ministre et ancien député-maire de Nantes, dimanche à Presse-Océan.
Le parti, qui compte deux de ses membres au gouvernement, a vertement répondu à Ayrault, en lui répondant qu'«il n'y a aucune ambiguïté de la part d'EELV». «On a toujours dénoncé les actes de violence, donc les choses sont très simples», a affirmé à l'AFP la numéro un d'EELV, Emmanuelle Cosse. Elle a précisé s'être entretenue au téléphone dimanche avec le Premier ministre pour lui rappeler cette prise de position, et a dit l'avoir rassuré. En effet, dès samedi, Julien Bayou, porte-parole d'EELV, s'est réjoui, dans un communiqué, «du succès de la mobil