«On a un stationnement qui est le plus cher de France.»
Laurence Garnier, candidate UMP à la mairie de Nantes, le 17 décembre 2013 sur TéléNantes.
INTOX. C'est une vieille rengaine : la gauche ferait la guerre aux automobilistes en centre-ville. Via une politique favorisant exclusivement les transports en commun, ou encore en imposant des frais de stationnement délibérément élevés pour décourager les automobilistes de s'y aventurer. C'est exactement ce qui se passe à Nantes, à en croire Laurence Garnier, candidate pour l'UMP aux élections municipales. «On a un stationnement qui est le plus cher de France», a-t-elle affirmé lors de l'émission Pas de blabla !, sur TéléNantes. Et d'ajouter : «Une famille avec deux adolescents qui va passer un après-midi dans le centre de Nantes paie 12 euros. […] C'est objectivement cher par rapport à la moyenne des grandes villes de France.»
C’est à revoir ici, à 34’25 :
DESINTOX. La réduction des déplacements en voiture dans le centre-ville de Nantes est, depuis longtemps, une position assumée de la municipalité PS, longtemps incarnée par Jean-Marc Ayrault, élu pour la première fois en 1989, avant qu'il ne devienne Premier ministre et ne cède la place à Patrick Rimbert. La préfecture des Pays-de-la-Loire possède d'ailleurs l'un des plus importants réseaux de tramway de France, long de 42 kilomètres et démarré dès 1985. Et se garer dans la ville s'avère effectivement très coûteux. Les tarifs de stationnement ont subi plusieu