Pas d'excuses à attendre. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a affirmé mercredi que le gouvernement n'avait «pas l'intention de s'excuser» auprès des députés UMP. «C'est une surinterprétation» de la part de l'UMP, «une décision regrettable», a estimé Vidalies, interrogé dans la cour de l'Elysée. «Evidemment que le gouvernement n'a pas l'intention de s'excuser. J'ai l'impression qu'il y a là une posture préélectorale», a-t-il ajouté.
Les députés UMP ont annoncé mardi qu'ils boycotteraient la séance des questions au gouvernement après une petite phrase de Manuel Valls sur le passé d'«extrême droite» d'un des leurs, Claude Goasguen. Au cœur de l'incident : une supposée complaisance du ministre vis-à-vis des casseurs d'extrême gauche, après les violences à Nantes samedi. Et de fait, mercredi, ils étaient absents de l'hémicyle, où ils devaient poser six des quinze questions. Les députés UMP n'étaient qu'une poignée aux Quatre-Colonnes et rejetaient la responsabilité de l'incident de mardi sur Manuel Valls.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a quant à elle estimé que c'était plutôt à l'UMP de s'excuser, jugeant «extraordinairement choquants», les propos du député UMP Yannick Moreau comparant les manifestations contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, à la situation à Kiev. «Il y a au moins une chose intéressante dans ce