Après le cirque, la gueule de bois. Plusieurs députés de tous bords ont exprimé leur malaise après la dernière séance des questions au gouvernement, mercredi, boycottée par l'UMP en réponse à des propos de Manuel Valls la veille. Au-delà de cet incident, certains s'interrogent même sur la nécessité de ces séances télévisées, où chahuts et outrances sont monnaie courante sur tous les bancs.
Le président PS de la Commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, a ainsi reconnu ne plus y assister «depuis trois mois» : «Je trouve que je n'y ai plus ma place, je m'y ennuie, cela renvoie une image extrêmement désagréable du Parlement et cela contribue à nourrir une forme de rejet de la part des électeurs et ils ont bien raison, a-t-il expliqué sur LCP. Qu'est-ce que cela apporte à part voir des députés qui vocifèrent et des ministres qui hurlent ?». Une interrogation partagée par le député UMP Benoist Apparu, qui déplore «un mauvais théâtre, ridicule, inutile et dangereux». Ainsi que par l'UDI Michel Piron, député de Maine-et-Loire, qui s'en explique à Libération.
Comment avez-vous vécu les événements de mercredi ?
Pourquoi l’autodiscipline ne fonctionne-t-elle pas ?
Je pense que ce problème doit interroger les médias, et notamment l’audiovisuel. Depuis des années, ceux-ci sont saturés de pseudo-informations qui se chassent l’une l’autre. On a l’impression qu’il faut en