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Libération

Accusation de favoritisme : Copé dénonce «une grossière manipulation»

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Le président de l'UMP, accusé dans une enquête du «Point» d'avoir privilégié l'entreprise événementielle Bygmalion, assure que tout s'est déroulé «de façon parfaitement transparente».
Jean-François Copé à Nantes, le 26 février 2014 (Photo Jean-Sébastien Evrard. AFP)
par AFP
publié le 28 février 2014 à 11h27
(mis à jour le 2 juin 2014 à 16h55)

Jean-François Copé, président de l'UMP, a justifié vendredi le recours aux services de la société Bygmalion, au cœur des accusations de favoritisme lancées par Le Point. «L'idée, c'est qu'on travaille avec des gens compétents qui savent organiser des meetings», a déclaré Copé sur Europe 1. «C'est un métier qui est lourd (...) Nous choisissons des professionnels, comme à gauche, Stéphane Fouks, le patron d'Euro RSCG, qui est un grand professionnel, travaille traditionnellement avec des personnalités de gauche», a-t-il argué. «Je n'aime pas le mélange des genres, cela se fait de façon parfaitement transparente» et «de manière naturelle».

Selon Jean-François Copé, les accusations du Point relèvent d'«une grossière manipulation, avec derrière, un Franz-Olivier Giesbert (directeur du Point) dont on a parfaitement identifié que depuis des mois et des mois, il mène une espèce de combat personnel incompréhensible, traduite par cette image absolument indigne: "l'affaire Copé"». L'accuser de surfacturation est «un procès d'intention absolument scandaleux. Sur quel