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Révélations du «Point» : Jean-François Copé tente d’y associer Nicolas Sarkozy

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Vendredi, l’ex-président s’est affiché avec Angela Merkel à Berlin, se tenant à distance des accusations de surfacturations de meetings par des proches du patron de l’UMP.
Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé à Meaux en mars 2012. (Photo Laurent Troude)
publié le 28 février 2014 à 21h36

N'est-elle pas jolie, sa dernière Postkarte ? A Berlin, Nicolas Sarkozy pose au côté d'Angela Merkel, chancelière souriante dans sa plus belle veste rose. Loin, bien loin du marigot parisien où Jean-François Copé, son successeur controversé à la tête de la droite française, se débat comme un diable pour dénoncer la «machination» dont il se dit l'innocente victime.

Qu'on ne compte pas sur l'ancien chef de l'Etat pour commenter «l'affaire» relancée jeudi par le Point avec une enquête sur la société Bygmalion, la petite entreprise des disciples de Copé qui prospère insolemment grâce aux marchés de l'UMP. Vendredi devant les invités de la fondation Adenauer - le think tank de la CDU -, l'ancien président français a pris soin de souligner qu'en dépit des apparences il n'avait «aucune intention de mettre un terme à la période de recul de toute activité politique» qu'il se serait imposée. Vieux refrain, désormais bien rodé, mais qui fait de plus en plus sourire, parfois jaune, dans les rangs de la droite.

Bergère. A son ami «Nicolas», Angela Merkel a offert une heure de tête-à-tête, faveur rarement accordée à des personnalités sans responsabilité politique. La chancelière assure, dans un huis clos entrouvert le temps d'une photo, que François Hollande avait été préalablement informé de cette réception. Le président socialiste aura compris le message : une réponse de la bergère au berger qui ne