«Au total, la ville de Bordeaux consacre 130 millions d’euros par an au mieux-vivre avec son CCAS, ce qui représente plus de 25% de son budget global.»
Véronique Fayet, adjointe au maire de Bordeaux, Alain Juppé, sur le site local Aqui.fr
INTOX. L'électeur bordelais qui s'intéresse à la part du budget que sa municipalité a consacré aux questions sociales a de quoi être déconcerté. Doit-il croire l'équipe de Vincent Feltesse, opposant socialiste du maire sortant, Alain Juppé, qui dénonce un investissement en la matière dérisoire et bien inférieur à celles d'autres grandes villes ? «Le budget municipal consacré au social et à la santé est de 2,74% de son budget total, quand Toulouse y consacre 5,56% et Grenoble 7,26%», dénonce l'opposition socialiste. Ou doit-il se fier à la réponse qu'oppose l'équipe du maire sortant, qui brandit un chiffre dix fois supérieur ? Interrogée par le pure-player local Aqui ! le 29 novembre 2013, Véronique Fayet, adjointe au maire, soutenait ainsi qu'«au total, la ville de Bordeaux consacre 130 millions d'euros par an au mieux-vivre avec son CCAS [centre communal d'action social, ndlr], ce qui représente plus de 25% de son budget global». Une punchline reprise sur un tract intitulé «Bordeaux sociale».
DESINTOX. Comme souvent dans les joutes de chiffres, la différence s'explique par le choix des périmètres par les deux camps. Pour arriver à son chiffre de 2,74%, l'équ