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Européennes

Rama Yade fait les frais de l'union centriste

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L'ancienne secrétaire d'Etat ne sera pas tête de liste pour le scrutin européen au nom des équilibres Modem-UDI.
Rama Yade, en septembre, au congrès de l'UDI. (Photo Alan Jocard. AFP)
publié le 6 mars 2014 à 18h13

L’union entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou a un coût. Rama Yade en a fait les frais. Pressentie pour prendre la tête de liste en Ile-de-France pour les prochaines élections européennes, la vice-présidente du Parti radical valoisien, une des composantes de l’UDI, s’est vu préférer Marielle de Sarnez, la numéro 2 du Modem, le parti de François Bayrou. Les principaux candidats de «l’Alternative», nom du rapprochement entre les deux formations centristes, le Modem et l’UDI, ont été dévoilées jeudi et baptisés «Les Européens».

«Pour le Modem, la position de Marielle de Sarnez n'était pas négociable», confie un des responsables de l'UDI. Dès juin 2013, Jean-Louis Borloo lui-même avait pourtant tenté de convaincre Rama Yade d'être candidate à cette élection alors qu'elle n'était pas demandeuse, préférant retrouver un mandat national. Un sondage la donnait même devant le bras droit de Bayrou avec 18% des intentions de vote, contre 13% à Marielle de Sarnez. «L'UDI a eu peur que l'Alternative ne se brise si on ne cédait pas à toutes les demandes du Modem», explique un des responsables de l'UDI. Devant la fermeté affichée par le patron du Modem, Borloo propose à l'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy d'aller dans le Sud-Est en lui vantant toute la portée du combat à mener contre le FN puissamment implanté dans cette région. Ce qu'elle a décliné.

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Sur les sept grandes circonscriptions métropolitaines, le Modem bénéficie de quatre têtes de listes. Outre l'