«La ville de Tours ne compte que 60 caméras de vidéosurveillance. A taille et population comparables, Angers en compte 200 et Orléans 270.»
«A Tours, en période estivale, on compte 70 vols de vélos par jour.»
«Il n'y a pas de caméra de vidéosurveillance sur la place Plumereau alors que 85% de la criminalité y est concentrée.»
Serge Babary candidat UMP à la mairie de Tours, le 23 janvier lors d'une réunion publique
INTOX. A Tours comme ailleurs, la droite fait de la sécurité un enjeu de taille pour les élections municipales. Le 23 janvier dernier, le candidat UMP/UDI Serge Babary soulignait lors d'une réunion publique l'insuffisance des mesures prises en la matière par le maire socialiste Jean Germain. Avec toute une série d'exemples à l'appui. D'abord la vidéosurveillance : «La ville de Tours ne compte que 60 caméras de vidéosurveillance. A taille et population comparables, Angers en compte 200 et Orléans 270.» Puis la petite délinquance : «A Tours, en période estivale, on compte 70 vols de vélos par jour». Et enfin la «criminalité», dans un sens aussi large que possible : «Il n'y a pas de caméra de vidéosurveillance sur la place Plumereau alors que 85% de la criminalité y est concentrée».
DESINTOX. Si le thème de la sécurité est favorisé par les candidats de droite, il n'est pas toujours le bienvenu au sein des institutions. Difficile en effet d'obtenir des informations précises et détaillées sur le sujet : préfecture, mairie et sécurité publique se renvoient le plus souvent la balle. Pourtant, Serge Babary aurait facilement pu se procurer certaines données, qui lui auraient évité de se tromper. Si le chiffre de 60 caméras de vidéosurveillance avancé par le candidat UMP/UDI pour Tours est proche de la vérité (65 sont en