Il y a deux ans, suite au succès de la Conquête, la Gaumont me contactait avec l'idée que j'écrive une comédie politique. Aucune consigne, j'avais carte blanche, je pouvais «me lâcher» ! Six mois plus tard, je me retrouvais assis face au big boss de la Gaumont, Nicolas Seydoux, entouré de tout son staff et c'est légèrement impressionné que je démarrais mon pitch : «Voilà, c'est l'histoire du journaliste d'extrême droite, Patrick Buisson qui, pour faire triompher ses idées, permettre au FN d'accéder au pouvoir, fait exploser la sarkozie et détruit l'UMP ! [L'œil pétillant, Seydoux m'encourage à continuer.] Il sait que le clan Sarkozy est un repaire de voyous, il connaît tous leurs dossiers, toutes leurs combines : affaire Bettencourt, Karachi, Tapie, Woerth, MAM, financement libyen… L'idée c'est de les infiltrer. - Les Infiltrés, excellent titre, déjà pris, mais excellent.
- Buisson fait copain-copain avec Sarko, le flatte, lui dit que c’est le meilleur. Le Président se laisse embobiner et en fait son plus fidèle conseiller, son visiteur du soir attitré. Ce dernier profite de son nouveau statut pour trahir le Président et enregistrer ses conversations à son insu.
- Attendez, quelque chose m'échappe, comment fait Buisson pour enregistrer le chef de l'Etat ? Il s'épile le torse, se scotche un micro sur le thorax, façon Homeland ? [Une assistante pouffe. Je sens que c'est mauvais signe.]
- Il a un dictaphone dans sa poche !
- Im