«On ne dit pas assez que Nantes perd des habitants actuellement. Nantes a perdu en 2009 je crois que c’est 1200 habitants.»
Laurence Garnier candidate UMP à la mairie de Nantes, le 17 décembre 2013 sur Télénantes
INTOX. Après 25 ans de règne socialiste, Laurence Garnier est bien décidée à refaire passer Nantes à droite. Parmi ses arguments pour convaincre les Nantais qu'elle incarne le renouveau, la candidate de l'UMP aux élections municipales avance notamment la perte d'attractivité de la ville : une réalité qui, selon elle, s'illustre par la diminution du nombre d'habitants. «On ne dit pas assez que Nantes perd des habitants actuellement, s'est-elle ainsi désolée à l'occasion d'un débat organisé sur la chaîne locale Télénantes. Nantes a perdu en 2009 je crois que c'est 1200 habitants»
C'est à revoir ici, vers 52'30" :
DESINTOX. Nantes serait donc en train de se dépeupler ? «Nous avons les chiffres», lançait Laurence Garnier à sa concurrente socialiste, Johanna Roland, à l'occasion de ce débat. Encore faut-il les utiliser correctement.
Ce qui est incontestable, c'est que selon les chiffres de l'Insee, la population nantaise a bien diminué de 2008 à 2009, passant de 283 288 habitants à 282 047. 1 241 habitants en moins très exactement, jusque-là, Laurence Garnier sait à peu près compter.
Ce qu'elle omet de préciser, c'est que la baisse se limite précisément à cette période là. Depuis 2009, la population a augmenté. Selon les derniers chiffres de l'Insee, la population nantaise comptait 287 845 au 1er janvier 2011. Soit une h