Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a dénoncé mardi dans un communiqué les «allégations mensongères» de Nathalie Kosciusko-Morizet concernant ses prétendus «frais de bouche», dont elle a promis la suppression si elle est élue. «Il n'y a aucune indemnité pour "frais de bouche" à la mairie de Paris» depuis 2001, mais une «indemnité pour frais de représentation votée par le Conseil de Paris» d'un montant de 1 933 euros, rappelle Bertrand Delanoë.
Cette somme représente «le tiers de l'indemnité représentative de frais de mandat, de 5 770 euros, versée chaque mois aux députés et donc à Mme Kosciusko-Morizet en tant que députée de l'Essonne», souligne le maire. «Depuis 2001, j'ai restitué au budget municipal la somme totale de 25 000 euros d'indemnité non consommée. Je procéderai de même à l'issue de mon mandat en reversant le solde non utilisé», ajoute l'édile, qui a choisi de passer la main cette année après deux mandats.
«Comment peut-on dire que ce n’est pas grand-chose ?»
La candidate UMP à la mairie de Paris a déclaré lundi au Figaro qu'elle supprimerait les «frais de bouche» du maire si elle est élue, critiquant vivement son adversaire socialiste, Anne Hidalgo, qui avait déclaré la semaine dernière que le montant de cette indemnité représentait «très peu». «Elle a dit: "Oh, vous savez, ce n'est pas gran