La cour d'appel de Bordeaux a souhaité dans un arrêt rendu mardi la mise en examen du président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet et de deux autres personnes pour des irrégularités concernant des passations de marchés de frais de bouche dans le Tarn-et-Garonne, remontant à 2004 et 2005, a-t-on appris de sources proches du dossier.
La cour dit «qu'il y a lieu de prononcer la mise en examen» de Jean-Michel Baylet, de son directeur général des services Max Courregelongue et de l'intendant du restaurant qui passait les commandes. La chambre de l'instruction de la cour d'appel avait été saisie par le parquet qui contestait le statut de simple «témoin assisté» et non de mis en examen retenu dans cette affaire, portant sur des frais de déjeuners, de réceptions et de cocktails.
Le parquet général avait requis la mise en examen du sénateur du PRG et président du Conseil général, de même que celle de son directeur général des services et l'intendant. Mais la juge d'instruction Va