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«Frais de bouche» : NKM trop gourmande

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La candidate UMP dénonce les coûts de représentation du maire de Paris, qui les a baissés.
Selon Bertrand Delanoë, il n'y a plus de «frais de bouche» depuis 2001. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 11 mars 2014 à 21h16

Une gaffe de plus ? En assurant qu'elle supprimerait «les frais de bouche» à l'Hôtel de ville de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est attiré hier la riposte carabinée de l'actuel édile, Bertrand Delanoë. «Il n'y a plus de frais de bouche depuis 2001, nous avons éradiqué des pratiques et un système qui avaient sali l'honneur de Paris», a-t-il répliqué hier dans un communiqué. En 2002, le socialiste avait porté plainte contre Jacques Chirac, maire de Paris entre 1977 et 1995, justement sur les frais de bouche évalués à 1,5 million d'euros et dépensés sans compter pour les besoins personnels et la «représentation privée» du couple. L'enquête avait abouti à un non-lieu en 2005.

«Malhonnêteté». NKM a remis les frais de bouche sur le tapis, lundi, dans une interview au Figaro.fr : «Cette majorité s'est fait élire en dénonçant les pratiques précédentes. Mais non seulement elle ne les a pas changées, mais elle les a aggravées», a-t-elle lancé. Taclant au passage sa concurrente «cumularde», Anne Hidalgo. Interrogée la semaine dernière par Jean-Jacques Bourdin sur l'indemnité de représentation du maire, la candidate socialiste avait dit : «Je ne sais pas de combien elle est, très peu.» Indignation de NKM : «2 000 euros par mois… Comment peut-on dire que c'est pas grand-chose ?»

Bertrand Delanoë, qui s'est jusque-là livré à une critique mesurée de NKM, la traitant de «désinvolte» ou d