Dominique de Villepin, 60 ans, a perdu de sa superbe. Et le Quai d'Orsay a beau assurer que «cela [n'a] rien d'exceptionnel», l'initiative, toute légale qu'elle soit, de l'ancien Premier ministre, de revenir travailler une journée pour toucher 100 000 euros de bonus pour sa retraite de diplomate fait tache. A fortiori dans le contexte actuel de crise et de la part d'un responsable public pas vraiment connu pour être sans le sou. Loin de là. Comme l'a révélé mardi le site internet du quotidien conservateur anglais, The Daily Telegraph, Villepin, après dix ans d'absence au ministère des Affaires étrangères, y aurait effectué une seule et unique journée de travail, en septembre. Un labeur express ultra-rentable.
«Anticipé». Interrogée mercredi lors du compte rendu du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a confirmé l'information, expliquant que Dominique de Villepin avait demandé à bénéficier d'un décret de juin 2011. «Oui, le ministre des Affaires étrangères a accédé à cette demande», a-t-elle ajouté, alors que le Daily Telegraph avait jugé un accord de Laurent Fabius «probablement» nécessaire… Au Quai d'Orsay, on avait souligné que l'ex-ministre avait bien bénéficié d'un «dispositif de fin d'activité anticipée», sans toutefois confirmer le montant évoqué par le journal ni la journée de travail effectuée en septembre.
Selon le quotidien britannique, la raison et le