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Municipales : les ministres ont-ils fait gagner leurs listes ?

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A Paris, Marseille ou encore Argenton-sur-Creuse, dix-sept membres du gouvernement sur trente-huit se sont présentés au premier tour. Avec des fortunes diverses.
Lors de la photo officielle du gouvernement Ayrault, en mai 2012 (Photo LIONEL BONAVENTURE. AFP)
publié le 14 mars 2014 à 7h17
(mis à jour le 26 mars 2014 à 12h26)

En vert, les ministres dont la liste a remporté l'élection dès le premier tour; en jaune, ceux dont la liste est en ballottage favorable; en violet, les ballotages défavorables; en rouge, les défaites dès le premier tour.

(NB : dézoomez pour apercevoir la fiche de Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, candidat en Guadeloupe)

Fidélité à leur vie «d’avant», préparation de la vie «d’après» : le 23 mars, 17 ministres sur 38 se sont présentés au suffrage des électeurs. Un retour au terrain pour garder la forme, et cultiver d’indispensables points d’attache. Selon les règles posées par Jean-Marc Ayrault, un ministre ne peut cumuler cette fonction avec un mandat exécutif local. Il peut cependant être simple conseiller municipal. Deux d'entre eux ont déjà gagné leur siège : Laurent Fabius au Grand-Quevilly (Seine-Maritime) et Michel Sapin à Argenton-sur-Creuse (Indre), dont les listes se sont imposées dès le premier tour.

Huit sont en ballottage favorables, notamment Frédéric Cuvillier, seul membre du gouvernement en position d'être élu maire - bien qu'il ait déjà prévenu qu'il délèguerait cette fonction à sa première adjointe. A ceux-là, on peut ajouter les deux ministres écologistes Cécile Duflot et Pascal Canfin, qui ne figurent plus sur leurs listes parisiennes après que celles-ci ont fusionné avec celles de la socialiste Anne Hidalgo. Trois ministres sont en ballottage défavorables, dont Marie-Arlette Carlotti, en très mauvaise position dans le 3e secteur marseillais. E