En vert, les ministres dont la liste a remporté l'élection dès le premier tour; en jaune, ceux dont la liste est en ballottage favorable; en violet, les ballotages défavorables; en rouge, les défaites dès le premier tour.
(NB : dézoomez pour apercevoir la fiche de Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, candidat en Guadeloupe)
Fidélité à leur vie «d’avant», préparation de la vie «d’après» : le 23 mars, 17 ministres sur 38 se sont présentés au suffrage des électeurs. Un retour au terrain pour garder la forme, et cultiver d’indispensables points d’attache. Selon les règles posées par Jean-Marc Ayrault, un ministre ne peut cumuler cette fonction avec un mandat exécutif local. Il peut cependant être simple conseiller municipal. Deux d'entre eux ont déjà gagné leur siège : Laurent Fabius au Grand-Quevilly (Seine-Maritime) et Michel Sapin à Argenton-sur-Creuse (Indre), dont les listes se sont imposées dès le premier tour.
Huit sont en ballottage favorables, notamment Frédéric Cuvillier, seul membre du gouvernement en position d'être élu maire - bien qu'il ait déjà prévenu qu'il délèguerait cette fonction à sa première adjointe. A ceux-là, on peut ajouter les deux ministres écologistes Cécile Duflot et Pascal Canfin, qui ne figurent plus sur leurs listes parisiennes après que celles-ci ont fusionné avec celles de la socialiste Anne Hidalgo. Trois ministres sont en ballottage défavorables, dont Marie-Arlette Carlotti, en très mauvaise position dans le 3e secteur marseillais. E