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reportage

A Paris, le Front de gauche célèbre son «indépendance»

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A une semaine du premier tour des municipales, Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs à valider la «stratégie d'autonomie» du Front de gauche vis-à-vis du PS.
Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting du Front de gauche à Paris, le 16 mars 2014, pour soutenir la candidate dans la capitale, Danielle Simonnet. (Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 16 mars 2014 à 17h58

Louis IX et Philippe Auguste s'en remettront-ils ? Perchés sur deux hautes colonnes, les monarques -du moins leurs effigies de pierre - veillent, tranquilles, sur l'avenue parisienne du Trône. Mais ce dimanche après-midi, à leurs pieds, on a invoqué Saint-Just et Robespierre, chanté la Marseillaise et l'Internationale. A une semaine du premier tour de l'élection municipale parisienne, le Front de Gauche tenait un dernier meeting autour de sa candidate Danielle Simonnet, et de son leader, Jean-Luc Mélenchon. Dans l'espoir de détromper ceux qui jugent la partie pliée au bénéfice de la socialiste Anne Hidalgo.

Le choix du lieu ne doit rien au hasard : l'avenue du Trône marque la limite entre le XXe arrondissement, au nord, et le XIIe, au sud. Dans le premier se présente Danielle Simonnet ; dans le second Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche. L'une et l'autre peuvent espérer un bon résultat dans ces secteurs ancrés à gauche, face aux écologistes