«Les bennes à ordures, avant 2001, on avait commencé à en acheter en hybride. En 2001, la municipalité actuelle a voulu les supprimer, elle a mis au rebut les bennes à ordures hybrides, considérant que l’hybride c’était de l’électrique, et que l’électrique c’était du nucléaire. Moyennant quoi elle a tout racheté en diesel.» (Dessin Alain Brillon)
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, le 17 mars sur France Inter.
INTOX. Après les bus au diesel, les bennes à ordures. Pollution aidant, la dernière ligne droite de la campagne des municipales prend un tour environnemental… La semaine dernière, Anne Hidalgo se défendait (avec un peu de mauvaise foi) de l'opposition du PS parisien à l'achat de nouveaux bus diesel (voir notre Désintox du 17 mars). Au micro de France Inter, NKM a remis mardi le sujet du diesel sur le tapis… à propos des bennes à ordures cette fois. «Les bennes à ordures, avant 2001, on avait commencé à en acheter en hybride. En 2001, la municipalité actuelle a voulu les supprimer, elle a mis au rebut les bennes à ordures hybrides, considérant que l'hybride c'était de l'électrique, et que l'électrique c'était du nucléaire. Moyennant quoi elle a tout racheté en diesel. Et aujourd'hui, vous avez deux types d'arrondissements : ceux dans lesquels la collecte d'ordures est faite par le privé, et ceux dans lesquels la collecte d'ordures est faite par la ville de Paris. Eh bah quand c'est fait par la ville de Paris, il y a 25% de véhicules diesel, alors que quand c'est fait par le privé il y a 6% de véhicules diesel. Ce n'est donc pas un problème technique !»
C’est à revoir ici à partir de 8’10 environ :
En début de campagne,