Paul Bismuth, qui a servi de prête-nom dans le scandale des écoutes téléphoniques visant Nicolas Sarkozy, a avoué mercredi se sentir comme «un pion dans un sac de détritus». «J'ai vraiment l'impression d'être un pion dans tout ce sac de détritus», a déclaré Paul Bismuth, un entrepreneur immobilier qui habite Israël, dans une interview à la chaîne internationale israélienne I24news.
Son identité a été empruntée pour ouvrir une seconde ligne téléphonique à Nicolas Sarkozy, dont les conversations téléphoniques privées avec son avocat Thierry Herzog ont fait l'objet d'écoutes judiciaires. Des extraits de ces écoutes ont été révélés mardi soir par le site d'information Mediapart.
Une source judiciaire a confirmé la teneur des extraits publiés, provenant du placement sur écoute du téléphone de Nicolas Sarkozy mais aussi de cette deuxième, dans le cadre de l’information judiciaire sur des accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.
L'envie de «retrouver l’anonymat»
«J'aurais souhaité recevoir des excuses de Me Herzog. C'est peut-être un peu tard», a estimé Paul Bismuth, qui a précisé que l'avocat de l'ancien chef de l'Etat