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Réactions

Ecoutes : Vallaud-Belkacem pointe la «gravité des soupçons»

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Le contenu des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat, révélé par Mediapart, suscite de nombreuses réactions indignées à gauche, tandis que la droite insiste sur la présomption d'innocence.
Najat Vallaud-Belkacem, le 7 janvier 2014 à l'Assemblée nationale. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
publié le 19 mars 2014 à 9h42
(mis à jour le 19 mars 2014 à 18h16)

L'essentiel

• Mediapart diffuse des extraits de sept écoutes judiciaires portant sur des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog passées depuis des portables achetés sous de fausses identités.

• Les extraits laissent apparaître que le magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert serait intervenu auprès de trois membres de la cour chargés d’examiner la validité des actes d’instruction dans l’affaire Bettencourt.

• La gauche dénonce une immixtion dans le système judiciaire, tandis qu'à droite, on insiste sur la présomption d'innocence.

La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a souligné mercredi «l'extrême gravité des accusations et des soupçons» qui pèsent sur Nicolas Sarkozy, après de nouvelles révélations de Mediapart sur le contenu des écoutes judiciaires visant l'ancien président.

«Personne ne peut se réjouir de déclarations aussi délétères et aussi mortifères pour la démocratie»<