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LA BATAILLE DE PARIS AU JOUR LE JOUR

Anne Hidalgo et NKM lâchent leurs derniers tacles

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Petites et grandes histoires de la campagne pour la succession de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris.
Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidates à la mairie de Paris. (Photos Jacques Demarthon et Philippe Desmazes. AFP)
publié le 19 mars 2014 à 12h19
(mis à jour le 20 mars 2014 à 22h42)

Anne Hidalgo s'en prend à la «droite sectaire»

20 mars.

Anne Hidalgo (photo DR) a fustigé jeudi dans son

arrondissement, le XVe, la

«droite sectaire»

, qui

«utilise les peurs»

et refuse le changement, demandant aux électeurs de

«faire la part des choses»

en votant pour un projet municipal. La première adjointe de Bertand Delanoë tenait son dernier meeting de campagne au gymnase Cévennes, dans l’arrondissement où elle est tête de liste, tandis que sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet, était en meeting juste à côté, dans son arrondissement le XIVe.

Citant le nom du député-maire sortant Philippe Goujon (UMP), Anne Hidalgo a fustigé «une droite qui refuse tout ce qui innove», qui «s'est opposée à de grandes avancées qui pourtant apportaient de l'emploi», comme le centre Beaugrenelle, «qui a refusé le tramway, les pistes cyclables».

Devant quelques centaines de personnes réunies dans une ferveur toute relative, elle a aussi dénoncé un «arrondissement où le maire refusait de célébrer (les) mariages» d'homosexuels. Quand à NKM, elle n'a «pas d'amour, pas d'intérêt pour Paris», a-t-elle estimé.

NKM veut mettre fin «à la petite PME politique et familiale» de l’Hotel de ville

20 mars.

La candidate UMP à la mairie de Paris Nathalie

Kosciusko-Morizet (photo DR), s’en est prise jeudi (et comme à son habitude) à la

«coalition des héritières»

, visant Anne Hidalgo, dauphine de Bertrand Delanoë, et Carine Petit, adjointe du maire sortant du XIVe Pascal Cherki, choisie pour lui succéder.

«D’un côté il y a la coaliti